Memphis-Misraïm
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Mercure
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Discours au nouvel initié - Marconis de Nègre- 1er Partie Empty Discours au nouvel initié - Marconis de Nègre- 1er Partie

Ven 22 Aoû 2008, 07:27
DISCOURS ADRESSE PAR l’ORATEUR AU NOUVEL INITIÉ

O toi qui vient d’être initié aux mystères de la Franc-maçonnerie, prête à nos accents une oreille attentive, et que ton âme s’ouvre aux mâles préceptes de la vérité !
Nous t’enseignerons le chemin qui mène à la vie heureuse; nous t’apprendrons à plaire au Tout-puissant dont le nom ineffable ne doit être prononcé qu’avec recueillement et respect; nous t’apprendrons à développer tous les moyens que la Providence te confia pour te rendre utile aux hommes et vivre heureux toi-même.
Ton premier hommage appartient à Dieu. Adore l’Etre suprême qui créa l’univers par un acte de sa volonté, qui le conserve par un effet de son action continue, qui remplit ton cœur, mais que l’esprit humain ne peut concevoir ni définir.
Plains le triste délire de celui qui ferme les yeux à la lumière et marche au milieu d’épaisses ténèbres ; mais sois tolérant, garde-toi de haïr ou de persécuter. La Divinité ne t’a pas commis le soin de venger ses injures.
Elève souvent ta pensée au-dessus des êtres matériels qui t’environnent, et jette un regard de désir dans les régions supérieures qui sont ton héritage et ta vraie patrie; car la vie terrestre, crois-le bien, n’est pas la fin de l’homme : Assieds-toi donc au banquet de la vie : ne t’y accoude pas.
Si ton premier hommage appartient au Sublime Architecte des mondes, le second revient à ta patrie. Tu dois la chérir et l’honorer comme un fils vertueux chérit et honore sa mère; soumis aux lois de ton pays, rien ne saurait te dispenser de ce devoir, quelle que soit la condition où le hasard t’ait placé, lors même que la patrie aurait été marâtre ou ingrate envers toi.
Après avoir satisfait à tes devoirs envers Dieu et la patrie, considère ta famille : Fils, époux et père, chacun de ces états comporte des obligations nombreuses et sacrées ; applique-toi à les remplir, elles te deviendront faciles.
Pourrais-tu jamais oublier ce que tu dois aux auteurs tes jours ! Dans l'âge mûr, honore, respecte ton père, mais rends surtout à ta mère, en égards, en tendresse, le prix des soins dont elle entoura ton jeune âge ; et s’il en est besoin, à l’exemple du pieux fils de Noè, couvre leurs défauts du manteau de l’amour filial : tu en seras béni !
L’amour parle à ton cœur. Elève de la sagesse, loin de toi les désirs corrupteurs ! loin de toi les plaisirs faciles ! Ne choisis pas ta compagne parmi les plus belles et les plus riches ; tâche d’obtenir la plus vertueuse. Efforce-toi ensuite d’être digne de l’avoir obtenue ; car l’amour seul est le salaire de l’amour, et le vice ne peut sympathiser avec la vertu.
Si le ciel a béni ton hymen, souviens-toi que l’enfant au berceau est un citoyen que la patrie te confie : fais germer dans cette jeune âme le principe de toutes les vertus. C’est une noble tâche !
Chef de famille, tu dois protéger et instruire cette nouvelle tribu. Citoyen, un noble orgueil t’est permis : sois le premier de ta race, n’en sois pas le dernier !
N’oublie jamais le respect dû à la vieillesse, si tu veux, vieillard à ton tour, recevoir les hommages des jeunes hommes. Les vieillards sont les témoins des anciens jours. Loin de mépriser et de comparer ta sagesse naissante à la leur, ne t’assieds jamais en leur présence sans en avoir obtenu la permission. Ne passe point entre un vieillard et le soleil. Si un vieillard t’appelle, retourne sur tes pas, quand même tu serais attendu par la femme qui te plaît.
Le lieu où tu as vu le jour est ta patrie ; l’homme et la femme qui te donnèrent la vie sont tes parents. Ce cercle ne doit pas remplir exclusivement ton activité. L’univers est la patrie du Maçon. Rien de ce qui regarde l’homme ne lui est étranger. Tous les hommes doivent donc être frères; comme toi, ils ont une âme immortelle, les mêmes organes, le même besoin d’aimer, le même désir d’être utiles. Viens donc dans nos temples ; car la sainte humanité y a son autel. Vois avec respect cet édifice majestueux destiné à resserrer les liens trop relâchés de la morale et de la fraternité. Unis par un langage mystérieux, les Maçons répandus sur tout le globe, partout où tes lumières ont pénétré, ne forment qu’une seule famille, un seul peuple de frères. Un lien sublime réunit ce peuple innombrable, c’est la BIENFAISANCE, la bienfaisance, qui n’est pas la vertu, mais sans laquelle la vertu ne saurait être. La bienfaisance, émanation de la divinité, rosée féconde, prépare l’âme à recevoir le germe de la sagesse.
Tout être qui souffre a des droits sacrés sur toi. N’attends point que le cri perçant de la misère te sollicite : préviens et rassure l’infortune timide ; n’empoisonne pas, par l’ostentation de tes dons, les sources d’eau vive où le malheureux doit se désaltérer. Ne cherche pas le prix de ta bienfaisance dans de vains applaudissements, mais dans le suffrage tranquille de ta conscience. Si la Providence libérale t’a accordé quelque superflu, au lieu d’en faire un usage frivole ou criminel, elle veut que, par un mouvement libre et spontané de ton âme généreuse, tu rendes moins sensible la distribution inégale des biens: jouis de cette prérogative ; que jamais l’avarice, cette passion sordide, n’avilisse ton caractère : que ton cœur se soulève aux calculs froids et arides qu’elle suggère ! Que ta bienfaisance soit active, ingénieuse, mais surtout éclairée par une prudente sagesse !
Ton cœur voudrait embrasser les besoins de l’humanité entière : ton esprit doit choisir les plus pressants et les plus importants.
La bienfaisance ne consiste pas seulement à donner un peu d’or. L’homme ne vit pas seulement de pain. Vois la misère impuissante de l’enfance, elle réclame ton appui.
Considère l’inexpérience funeste de l’adolescence, elle sollicite tes conseils. Mets ta félicité à la préserver des erreurs et des séductions qui la menacent ; excite, autant que tu pourras, dans de jeunes cœurs, les étincelles du feu divin du génie, de la vertu; aide à les développer pour le bonheur du monde! Honte à qui veut mettre la lumière sous le boisseau!
Sers-toi du don sublime de la parole, signe extérieur de la domination de l’homme sur la nature, pour aller au-devant des besoins d’autrui, et pour exciter dans tous les cœurs le feu sacré de la vertu. Instruis, protège, donne, soulage tour à tour ! Ne crois jamais avoir assez fait, et ne te repose que pour reprendre une nouvelle énergie. Une journée sans bienfait était perdue pour Titus ; aie le noble orgueil de ressembler à Titus. En te livrant ainsi aux élans de cette passion sublime, une source intarissable de jouissances jaillira sur toi, ton âme s’agrandira, et tous les instants de ta vie seront dignement remplis.
Si tu sens ton impuissance à suffire seul au bien que tu voudrais faire, viens encore dans nos temples, apporte une branche au faisceau sacré de bienfaits qui nous unit. Concours, selon tes facultés, aux plans et aux établissements utiles que l’association maçonnique te présentera. Tu apprécieras bientôt les fruits de la combinaison des forces, et de leur concentration sur un même objet.
Que ta bonté s’étende sur toute la nature: l’insecte même, qui n’est pas nuisible, a droit de vivre. Ne l’écrase point sans raison. Ne sois donc pas cruel envers les animaux; compatis au contraire à leurs souffrances, et ne crains pas d’être ridicule en les défendant contre la brutalité stupide.
Ne te laisse pas rebuter par le tableau des devoirs qui se déroule en ce moment devant tes yeux. La nature et la société t’imposent d’autres devoirs encore envers les nommes tes égaux : ils ne sont pas moins sacrés que les précédents ; ils sont, de plus, indispensables à son bonheur personnel.
Sois affable et officieux envers tout le monde, édifie par ton exemple, aime ton prochain ; prends part à la félicité d’autrui ; ne permets jamais à l’envie de s’élever un instant dans ton sein: ton âme serait bientôt en proie à la plus triste des furies.
Il te faut un ami : choisis-le de bonne heure, car la vie est courte. Qu’il soit le plus digne entre tous ceux que tu connais, il sera ton Mentor. Dieu te garde qu’il descende au rôle de complaisant, il deviendrait bientôt le complice de tes passions, loin de t’aider à les vaincre! Un véritable ami est un trésor. Trois fois heureux qui l’obtient ! Lent à former les nœuds de l’amitié, sois encore plus lent à les délier.
Pardonne à ton ennemi ; ne te venge que par des bienfaits. Ce sacrifice généreux te procurera tes plaisirs les plus purs, et tu redeviendras la vive image de la divinité. Rappelle-toi que c’est là le triomphe le plus beau de la raison sur l’instinct. Maçon! Oublie les injures, mais jamais les bienfaits.
En te dévouant aux autres, n’oublie point ce que tu te dois à toi-même. Que ta volonté ferme et constante soit d’arriver, autant que possible, à la perfection morale de ton être. N’aie qu’un seul but dans cette vie, d’acquérir la science par la vertu, et la vertu par la science. Ne néglige donc pas de satisfaire les besoins d’une âme immortelle. Descends souvent dans ton cœur pour y sonder tes replis les plus cachés.
CONNAIS TOI TOI-MEME. Cette connaissance est le grand pivot des préceptes maçonniques. Apprenti, ton âme est la pierre brute que tu dois dégrossir ; compagnon, tu la poliras; maître, tu y traceras des plans parfaits.
Tout homme se doit à la société; applique-toi à concevoir une idée noble et grande, et consacre ta vie à la réaliser. Ainsi ton passage sur cette terre n’aura pas été stérile; ainsi tu auras accompli une mission providentielle; mais n’oublie pas que tu dois te proposer un but utile à l’humanité en général.
Que l’idée, sublime de la toute-puissance de Dieu te fortifie et te soutienne. Offre-lui chaque jour l’hommage de tes affections réglées, de tes passions vaincues. VEILLE ET PRIE. Renouvelle chaque matin le vœu de devenir meilleur, et lorsque, le soir, ton cœur satisfait te rappellera une bonne action, une victoire remportée sur toi-même, alors seulement repose en paix dans le sein de la Providence, et reprends de nouvelles forces.
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