MYTHE ET REALITE DES RITES EGYPTIENS

je viens de lire un message d'eques a magdalena sur marconis qui m'àmène à cette réflexion...

en effet, tous les faisceaux d'informations valident le point de vue selon lequel le rite de memphis est une invention de marconis et non un rite véritable qui viendrait d'on ne sait où etc..
ce qu'il faut voir c'est que dans la catégorie des rites égyptiens, beaucoup on été l'objet d'une mystification historique comme le rite de memphis, reprise d'ailleurs souvant dans les livres comme des vérités absolues, en l'occurence en visitant les sites obédienciels, certaines erreurs aujourd'hui découvertes sont encore reprises....

Mais avouons le , Marconis à réalisé un super boulot avec memphis même s'il a menti sur son origine !!!

Dans cet ordre d'idée il faut admettre aussi que la plupart des rites égyptiens sont des créations ex nihilo, mais que devons nous comprendre ? cela veux t il dire sans valeur ?

Ce qui est ex nihilo dans ces cas là c'est le rituel maçonnique créé pour l'occasion c'est tout !! peut etre vous demandez vous ou cette lanterne veux en venir ?, alors je vous propose pour l'occasion de changer de point de vue, mettons nous à la place du rédacteur, et imaginons qu'il possède un secret....:

imaginons un groupe de personnes plutôt , dépositaires d'une voie initiatique réelle ( magique alchimique ... ), ne voulant pas tout donner d'un coup, et ne voulant pas passer pour des hérétiques au regarde des officiels, ne pourraient ils pas imaginer un rituel maçonnique pour transmettre ? ou en tout cas servir de lien avec leur voie ?
ainsi leur rituel ne serait pas la voie elle même mais son image symbolique en quelque sorte...
n'est-ce pas de cette façon que sont apparu nombre d'ordres ésotériques ?!!
repensez aux rituels de tchoudy, cà n'y ressemble pas !?


Dans un tel cadre le rituel créé pour l'occasion revêt 3 intérêts primordiaux :

1/ il devient le vecteur d'une véritable voie tout en étant en apparence nouveau
2/ il permet de voiler une transmission à la barbe des participants
3/ ce voile permet que le rituel se perde sans que soit violer le secret qu'il contient

vu comme ça une création ex nihilo peut être en réalité une vrai voie initiatique .

le plus bel exemple du genre selon moi fut le rite de misraim, dont les quatres derniers degrés portent encore l'empreinte de l'une de ces voies...c'est d'ailleurs le seul dans cette situation avec celui de cagliostro.

C'est pourquoi je m'y attarde, tous les autres se copiant et se recopiant.

je répond ainsi en partie à mercure qui se demandait pourquoi il n'y avait pas de rituels dans ces quatres degrés
c'est tout simplement que les tuileurs suffisent, ils sont l'image des AA sans être les AA eux-même,
et du coup, les rituels pouvaient se balader en france, le secret est resté secret.
Du coup rien empêche de penser que les bédarrides aient voulu cacher encore plus le secret en supprimant carrément le tuilleur de ces grades qui appartenaient .... à des supérieurs inconnus...

Lanterne,

J'aime ton analyse qui est des plus perspicace...
Tu dis :
"Dans un tel cadre le rituel créé pour l'occasion revêt 3 intérêts primordiaux :

1/ il devient le vecteur d'une véritable voie tout en étant en apparence nouveau
2/ il permet de voiler une transmission à la barbe des participants
3/ ce voile permet que le rituel se perde sans que soit violer le secret qu'il contient "

Une réalité est à poser ici car je ne sais pas si tout le monde le sait :

Le rituel de la haute Maçonnerie Egyptienne de Cagliostro contient des sentences entières de Livre des Morts Egyptiens. Cependant, à l'époque, Champollion n'a pas encore déchiffré les hiéroglyphes...

Posons nous des questions, de quelle voie ce rituel était le vecteur, quelle transmission voilait-il et qui, quel initié (Althotas ?), quel cénacle (Rose+Croix) à inspirer Cagliostro ?

la traduction des hiéroglyphes commence vers 1810 et aboutit vers 1820-22 ( de mémoire), pour le livre des morts
la première traduction c'est vers 1840 ou quelque chose comme ça.
Cagliostro crée son rite en 1784 à lyon...

Une piste est peut être dans le nom choisit par Cagliostro, le Grand Copthe.

Les coptes ont gardés et véhiculés des traditions orales (certains chants funéraires sont des anciennes prières égyptiennes).

Rien d'égyptien, ou presque, dans notre Maçonnerie égyptienne (celle de Cagliostro, pas celle de MM). Mais beaucoup d'hébraïsme et de christianisme mêlés. Comme dans l'Eglise copte. De la gnose ? Comme chez les coptes ! De la magie ? Comme chez les coptes !

Robert Amadou, Cagliostro et le Rituel de la Maçonnerie Egyptienne

Une autre piste...

Qui était l'initiateur de Cagliostro qu'il nomme Althotas ?

eques_a_magdalena a écrit:Qui était l'initiateur de Cagliostro qu'il nomme Althotas ?

Chevalier de Malte et Alchimiste ?

On va lancer le jeu du forum...

je pense qu'il n'a aucun intérêt, car je penche pour l'anagramme, on sait que cagliostro à prit tout ça près du chevalier d'aquino, bref tout les aristocrates dont je parle dans le chapitre sur misraim.Mais là aussi ce n'est qu'un avis

Si je ne me trompe pas, le marquis de Chefdebien qui fonda le Rite Primitif rencontra Cagliostro...
Certaines sources citent le marquis de Chefdebien commme le 2nd Grand Cophte.
J'avais des archives là-dessus que j'ai perdu, ça arrive

J'ai cela quelque part, mais où ?

Si cela se trouve, c'est moi qui possède tes archives !

Si je puis vous être utile...
Bruno Marty argue effectivement que François de Chefdebien d'Armissan (1753-1814) a succédé à Cagliostro comme second Grand Cophte de 1786 à 1814.

In Cagliostro et Franciscus Eques a Capite Galeator , Les Amitiés spirituelles n°12, octobre 1977, pp.7 à 11.

Votre dévoué,
Maximilien

Mercure,

Si c'est toi qui as mes archives alors Maximilien à les nôtres !

Sur des survivances du Rite de Cagliostro, voir à cette adresse une étude de G. GALTIER :

http://cdlm.revues.org/document1172.html

Je crois que je vais créer une section spéciale pour les sources, la période pré-misraïmite en l'occurence.

Non ?

En effet Mercure, je pense que c'est une excellente idée.

Oui ce serait une partie très intéréssante permettant de développer les courants alexandrins, napolitains, et même allemands de la Gnose...