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Rite des Architectes Africains dit de CRATA REPOA partie 2 Empty Rite des Architectes Africains dit de CRATA REPOA partie 2

Sam 20 Sep 2008, 23:04
QUATRIÈME GRADE Bataille des Ombres. Chistophoris

Le temps de la colère durait ordinairement dix-huit mois. Lorsqu'il était passé, le Thesmosphores venait voir l'initié, le saluait gracieusement, et l'invitait à le suivre après l'a¬voir armé d'une épée et d'un bouclier.
Ils parcouraient des galeries sombres. Tout à coup, des hommes masqués sous des figures hideuses, entourés de serpents et ayant des flambeaux à la main, attaquaient l'initié en criant Panis.
Le Thesmosphores l'excitait à affronter les dangers et à surmonter tous les obstacles. Il se défendait avec courage, mais il succombait sous le nombre; alors on lui bandait les yeux, et on lui passait une corde au cou avec laquelle il était traîné par terre jusqu'à la salle où il devait recevoir un nouveau grade.
Les ombres s'éloignaient subitement en poussant de nouveaux cris. On le relevait exténué et on l'introduisait, pouvant à peine se soutenir, dans l'assemblée. La lui était rendue et ses yeux étaient frappés des décorations les plus brillantes. La salle offrait la réunion des plus beaux tableaux. Le Roi lui-même siégeait à côté du Demiourgos (chef, inspecteur de la société).
Au-dessous de ces hauts personnages, étaient assis le Stolista (purificateur par l'eau); le Hierostolista (secrétaire), portant une plume à sa coiffure; le Zacoris (trésorier), et le Komastis (chargé des banquets).
Tous portaient l'Alydée. (Vérité. C'était une décoration égyptienne. Actianus, Var. Hist. liv. XIV, chap. 34, en parle en ces termes: "Eum omnium hominum justissimum et tenacissimum opportebat qui circa collum imaginem ex saphiro gemma confectam gestabat".)
L'Odos (l'orateur, le chanteur) (F) prononçait un discours, dans lequel il félicitait le nouveau Chistophoris sur son courage et sur sa résolution. Il l'invitait à persévérer car celui-ci n'é¬tait encore qu'à la moitié des travaux qu'il avait à subir pour fournir complètement ses preu¬ves.
On lui présentait une coupe remplie d'une boisson très amère et qui s'appelait Cice (c'était vraisemblablement le même breuvage que celui qui portait le nom de Athénée, liv. 9): il fallait qu'il la vidât en entier.
On le revêtait de divers ornements. Il recevait le bouclier d'Isis, ou celui de Minerve; on lui chaussait les brodequins d'Anubis (ou Mercure), et on le couvrait du manteau d'Orci, orné de son capuchon.
On lui ordonnait de se saisir d'un cimeterre qui lui était présenté, de trancher la tête d'un individu qu'il trouverait au fond d'une caverne peu éloignée où il allait pénétrer, et de l'ap¬porter au Roi. Au même moment, chaque membre s'écriait : Niobe: voilà la caverne de l'en¬nemi.
En y entrant, il apercevait la figure d'une très belle femme. Elle était composée de peaux très fines ou de vessies, et si artiste-ment faite, qu'elle semblait être vivante. Le nouveau Chistophoris s'en approchait, la prenait par les cheveux et lui tranchait la tête qu'il présentait au Roi et au Demiourgos.
Après avoir applaudi à son action héroïque, ils lui annonçaient que c'était la tête de la Gorgo (Gorgo, Gorgal et Gorgone, sont les noms égyptiens de Méduse), épouse de Typhon, qu'il avait cou-pée, laquelle avait occasionné l'assassinat d'Osiris. On saisis-sait cette circonstance pour l'engager à être toujours le vengeur du mal.
Il recevait ensuite l'autorisation de revêtir de nouveaux habits qu'on lui présentait. Son nom était inscrit dans un livre où se trouvaient ceux de tous les juges du pays. Il jouissait d'un commerce libre avec le Roi et recevait sa nourriture journalière de la cour (Diodore de Sicile, liv. 1, de Judiciis Ægyptiorum). On lui remettait avec le code des lois une déco¬ration qu'il ne pouvait porter qu'à la réception d'un Chistophoris, ou seulement dans la ville de Saïs. Elle représentait Isis, ou Minerve, sous la forme d'un hibou. Cette allégorie lui était ainsi expliquée: "L'homme, à sa naissance, est aveugle comme le hibou, et il ne devient homme qu'à l'aide de l'expérience et des lumières de la philosophie. " Le casque signifiait le plus haut degré de la sagesse; la tête de Gorgo coupée, la répression des passions; le bouclier, la légitime défense contre la calomnie; la colonne, la fermeté; la cruche d'eau, la soif des sciences; le carquois garni de flèches, le pouvoir de l'éloquence; la pique, la persuasion portée au loin, c'est-à-dire que, par sa réputation, on peut à de grandes distances faire une impression profonde; les branches de palmier et d'olivier étaient les sym¬boles de la paix (Grand Cabinet romain, p. 26). On lui apprenait, de plus, que le nom du grand législateur était Jao (Diod. de Sicile, liv. 1, De Ægyptiis legum latoribus).



CINQU IÈME GRADE. Balahate

Le Chistophoris avait le droit de demander ce grade que le Demiourgos ne pouvait lui refu¬ser.
Conduit dans l'endroit où l'assemblée se réunissait d'abord, il était reçu par tous les memb¬res. Ensuite, on l'introduisait dans une autre salle disposée pour une représentation théâtra¬le. Là il était, en quelque sorte, seul spectateur; car chacun des membres prenait part à l'ac¬tion.
Un personnage, appelé Orus, accompagné de plusieurs Balahates portant des flambeaux, marchait dans la salle et paraissait chercher quelque chose. Orus tirait son épée au moment d'arriver à la porte d'une caverne d'où sortaient des flammes. Le meurtrier Typhon était au fond, assis et ayant l'air abattu. Orus s'en approchait; Typhon se levait et se montrait sous une apparence effrayante: cent têtes reposaient sur ses épaules; tout son corps était couvert d'écailles et ses bras avaient une longueur démesurée.
Sans se laisser décourager par cet épouvantable aspect, Orus s'avançait vers le monstre, le terrassait et l'assommait.
Après l'avoir décapité, son cadavre était jeté dans la caverne d'où ne cessaient de sortir des torrents de feu et, sans proférer une parole, on montrait cette tête hideuse à tous les assis¬tants.
Cette cérémonie se terminait par l'instruction que l'on donnait au nouveau Balahate, et qui renfermait l'explication de cette scène allégorique.
On lui apprenait que Typhon signifiait le feu qui est un des agents les plus terribles et sans lequel cependant rien ne pourrait se faire dans ce monde; qu'Orus était l'emblème du travail et de l'industrie à l'aide desquels l'homme exécute de grandes et utiles entreprises en parve¬nant à dompter la violence du feu, à diriger sa puissance et à s'approprier ses effets. Le Balahate apprenait dans ce grade, la chimie, l'art de décomposer les substances et de combiner les métaux. Il était le maître d'assister quand il le voulait aux recherches et aux expériences que l'on faisait dans cette science. C'est par cette raison que le mot d'ordre était Chymia.


SIXIÈME GRADE
L'A stronom e dev ant la porte des Dieu x
Quelques préparations précédaient ce grade. On commençait par mettre l'initié aux fers en entrant dans la salle.
Le Thesmosphores le conduisait à la Porte de la Mort où il fallait descendre quatre mar¬ches, parce que la caverne qui servait pour cette réception était la même où avait eu lieu l'i¬nitiation du troisième grade, et qu'elle était alors remplie d'eau pour faire voguer la barque de Caron. Des cercueils placés çà et là frappaient les yeux de l'initié. Il apprenait qu'ils renfermaient les restes d'hommes mis à mort pour avoir trahi la société. On le menaçait d'un sort pareil, s'il lui arrivait de commettre un semblable crime. Il était amené au milieu de l'assemblée pour prêter un nouveau serment.
Après l'avoir prononcé, on lui expliquait l'histoire de l'origine des dieux, objets de l'adora¬tion du peuple, et à l'aide desquels on amusait et dirigeait sa crédulité; on lui faisait sentir en même temps la nécessité de conserver le polythéisme pour le vulgaire (I). Ensuite on lui développait les idées qui lui avaient été présentées dans le discours de récep¬tion au premier grade sur les éléments de la doctrine d'un seul être qui embrassait tous les temps, présidait à l'unité, à l'admirable régularité du système de l'univers, et qui par sa natu¬re était au-dessus de la compréhension de l'esprit humain.
Ce grade était consacré à enseigner au Néophyte les connaissances pratiques de l'astrono¬mie. Il était obligé d'assister la nuit aux observations et de concourir aux travaux qu'elles exigeaient.
On avait soin de l'avertir d'être en garde contre les astrologues et les tireurs d'horoscopes car, les regardant comme les auteurs de l'idolâtrie et de la superstition, la société mysté¬rieuse les avait en aversion.
Ces faux docteurs du peuple avaient choisi le mot Phoenix pour leur mot d'ordre, mot que les astronomes tournaient en dérision (Hérodote, Hist. Æthiop., liv. 3).
Après la réception, on conduisait l'initié vers la porte des Dieux et on l'introduisait dans le Panthéon. Il y voyait tous les dieux représentés par de magnifiques peintures. Le Demiourgos lui en retraçait de nouveau l'histoire, sans lui rien cacher. On lui mettait sous les yeux la liste de tous les Chefs-inspecteurs, dans l'ordre chronolo¬gique où ils avaient existé, ainsi que le tableau de tous les membres de la société répandus sur la surface du globe. On lui apprenait aussi la danse des prêtres dont les pas figuraient le cours des astres (Lucien, de Saltatione). Le mot d'ordre était Ibis, qui signifiait Grue, et était le symbole de la Vigilance.


SEPTIÈME GRADE ou Saphenath Pancah

L'homme qui connaît les Mystères (Jamblique, de Mysteriis)
Ce grade était le dernier et le plus éminent. On y donnait une explication détaillée et plus complète de tous les Mystères.
L'astronome ne pouvait obtenir ce grade, qui complétait son aptitude à toutes les fonctions, même publiques et politiques, sans l'assentiment du Roi et du Demiourgos, et même sans le
consentement général des membres intérieurs de la Société.
Cette réception était suivie d'une procession publique à laquelle on donnait le nom de Pamylach (c'est-à-dire "oris circumcisio", circoncision de la langue; il semble que c'est une expression figu¬rative par laquelle on voulait dire que le Néophyte, ayant acquis toutes les connaissances qu'on pouvait lui donner, sa langue était déliée et qu'il lui était permis de parler de tout). On y exposait à la vue du peuple tous les objets sacrés.
La procession finie, les membres de la société sortaient clandestinement de la ville pendant la nuit, se rendaient à un lieu voisin, et se réunissaient dans des maisons d'une forme carrée composées de plusieurs appartements ornés de peintures admirables représentant la vie humaine (Voyage de Lucas en Égypte).
Ces maisons étaient appelées Maneras (séjour des mânes), car le peuple croyait que les initiés étaient en commerce particulier avec les mânes des trépassés. Elles étaient ornées d'un grand nombre de colonnes entre lesquelles étaient des cercueils et des sphinx. En y arrivant, on présentait au nouveau Prophète un breuvage nommé Oimellas (vraisembla¬blement , composé de vin et de miel; Athénée, liv. 9), et on lui disait qu'il était parvenu au terme de toutes les épreuves.
Il recevait ensuite une croix dont la signification était particulière, et connue des seuls Initiés. Il était obligé de l'avoir constamment sur lui (Rufin, liv. 2, chap. 29). On lui passait une très belle robe blanche rayée, fort ample, qu'on appelait Etangi. On lui rasait la tête et la coiffure qu'il portait était d'une forme carrée (Pierius, liv. 32 - Grand Cabinet romain, p. 66).
Son signe principal se faisait en portant les mains croisées dans ses manches, qui étaient très larges (Porphyre, de Abstinentiâ).
Il avait la permission de lire tous les livres mystérieux écrits dans la langue amounique, et dont on lui donnait la clef, qu'on appelait la Poutre royale (Plutarque, de Amore Fraterno - Diod. de Sicile, in Additionibus).
La plus grande prérogative attribuée à ce dernier grade était de contribuer à l'élection d'un Roi (Synesus, de Providentiâ).
Le mot d'ordre était Adon (Histor. Deor. synt. prim., Lilio Gregor autore, p. 2). Le nouveau Prophète pouvait aussi, après un certain temps, parvenir aux emplois dans la société et même à celui de Demiourgos.



DES OFFiCES ET DE L'HABILLEMENt

1.LE DEM OU RG OS, chef-inspecteur de la société, portait une robe bleu-de-ciel, parsemée d'é¬
toiles brodées et une ceinture jaune (Montfaucon, tome 2, page 102, fig. 1; Ungerus, liv.
de Singulis).
Il avait à son cou un saphir entouré de brillants, suspendu à une chaîne d'or. Il était en même temps juge suprême de tout le pays.

2.L'HI ÉRO PHANTE était habillé à peu près de même, avec la seule différence qu'il portait une
croix sur la poitrine.

3.LE STO LISTA, chargé de la purification des Récipiendaires par l'eau, portait une robe blan¬
che rayée et une chaussure d'une forme particulière.

Le vestiaire était confié à sa garde.
4.L'HI EROSTO LISTA (secrétaire) avait une plume à sa coiffure et tenait à la main un vase de
forme cylindrique, appelé Canonicon, qui contenait l'encre pour écrire.

5.LE THESMOSPHORES était chargé de diriger et d'introduire les initiés.

6.LE ZACOR B remplissait les fonctions de trésorier.

7.LE KOMASTIS avait soin de la table et des banquets.
Il avait sous lui tous les Pastophores.

8.L'ODOS était orateur et chanteur.


BANQU ETS

Avant de se mettre à table, tous les membres étaient obligés de se laver. On ne leur permettait pas le vin; ils ne pouvaient faire l'usage que d'une boisson qui res¬semblait à notre bière moderne.
On promenait autour de la table un squelette d'homme, ou un Butoi (Sarcopeja, figure de cer¬cueil).
L'Odos entonnait le Maneros, hymne qui commençait ainsi: Ô mort! viens à l'heure conve¬nable. Tous les membres faisaient chorus.
Le repas fini, chacun se retirait. Les uns allaient vaquer à leurs occupations, les autres se livraient à la méditation; le plus grand nombre, selon l'heure, goûtaient les douceurs du sommeil, à l'exception de ceux dont c'était le tour de veiller pour introduire par la porte des Dieux (Birantha) les initiés du sixième grade qui devaient faire les observations célestes. Ceux-là étaient obligés de passer la nuit entière, et même de seconder ou plutôt de diriger les travaux astronomiques.

_________________
-Vous êtes le Numéro six.

-Je ne suis pas un numéro,

JE SUIS UN HOMME LIBRE ! " ....
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