Memphis-Misraïm
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Derniers sujets
28° Chevalier du soleilVen 26 Avr 2024, 21:14Horapollon
Arcana Arcanorum - premier rituel connuMer 10 Avr 2024, 15:33LABARUM
ChantsSam 30 Mar 2024, 16:22Horapollon
F+T+M+M+Ven 29 Mar 2024, 10:55lanterne
Initiation du rite de Misraim [Fond Gaborria]Ven 29 Mar 2024, 10:35Horapollon
Rituels alchimiques du Baron de TschoudyVen 29 Mar 2024, 09:05Horapollon
astrologieJeu 28 Mar 2024, 11:22Horapollon
Fonds Gaborria.Jeu 28 Mar 2024, 10:53Horapollon
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 1 utilisateur en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 1 Invité

Aucun

Voir toute la liste

Petites annonces
Partenaires
memphis-misraïm
Statistiques
Nous avons 505 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est KreutzembergerNos membres ont posté un total de 12398 messagesdans 1242 sujets
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Aller en bas
LABARUM
LABARUM
Degré sur le forum : 33ème - Souverain Grand Inspecteur Général
Degré sur le forum : 33ème - Souverain Grand Inspecteur Général
Masculin Nombre de messages : 480
Localisation : Noble et Voyageur...
Date d'inscription : 19/08/2008

Jean Bricaud Empty Jean Bricaud

Ven 05 Sep 2008, 15:10
BRICAUD Jean-Baptiste, dit Joanny (Jean II) – Occultiste chrétien, grand maître de l’Ordre martiniste (Neuville-sur-Ain [Ain], 11 février 1881 – Lyon, 21 novembre 1934). D’une modeste famille paysanne qui le destine à la prêtrise, il entre au petit séminaire de Meximieux (Ain), mais après la découverte de livres d’occultisme, à 16 ans, il refuse de poursuivre ses études au grand séminaire. Il se fixe alors à Lyon et entre au Crédit lyonnais (1897) où il suit une carrière sans enthousiasme. Il ne quitte Lyon que le temps de son service militaire, à Modane, et de sa mobilisation pendant la Grande guerre. Il épouse (7 octobre 1905) Marie-Anne Neysson (1884-1958), dont il divorce (1911), pour épouser (2 décembre 1929) Eugénie-Antoinette Allemand (1884-1958), qui le secondera désormais dans toutes ses entreprises. C’est à Lyon qu’il fait ses premières rencontres d’occultistes : Gervais-Annet Bouchet (1863-1927), alias Elie Alta, ou Elie Steel, qui l’introduit auprès du Dr Emmanuel Lalande (1868-1926), intime de Gérard Encausse Papus, qui le présente à son tour à son beau-père, Nizier Anthelme Philippe (1849-1905) thaumaturge et homme de Dieu, qui dirige à Lyon l’Ecole pratique de magnétisme où il s’inscrit (6 décembre 1897). Sa brochure Le Maître Philippe (1927) lui rend hommage, mais son enseignement ne l’a guère marqué. S'ensuivent d'autres fréquentations lyonnaises : le philosophe Pierre-Camille Revel (1853-1932), le magnétiseur spirite Alphonse Bouvier (1851-1931), et Jacques Charrot (1831-1911), élève d'Eliphas Lévi, qui devient son maître de kabbale et de magie. Il rencontre alors Gérard Encausse - Papus, et s'affilie sans doute peu après à l'Ordre martiniste où il reçoit l’initiation de « supérieur inconnu » (10 février 1903), d’un certain capitaine Lachat. Il commence à publier quelques brochures : Dutoit-Membrini (1901) ; Les premiers éléments d'occultisme (1904) ; Eléments d'astrologie pour faire un horoscope (1906). En quête d’une église, il entre de même en relation (janvier 1901) avec le patriarche gnostique Emmanuel Fabre des Essarts (1848-1917), successeur depuis 1895 de Valentin II, ou Jules Doinel (1842-1902), fondateur de l'Eglise gnostique première du nom, à laquelle il adhère et où il reçoit l'investiture épiscopale pour le diocèse de Lyon-Grenoble (3 mars 1901). Il y œuvre aux côtés d'un autre compagnon de sentier, Louis-Sophrone Fugairon, docteur en médecine, évêque gnostique lui aussi, et collabore à la revue La voie, dirigée par Albert de Pouvourville. Dans l’intervalle il publie La petite Eglise anticoncordataire. Son histoire. Son état actuel (1906) ; rencontre Marius Breton ( ?-1908) et Edouard Souleillon (1825-1918), derniers survivants des pontifes du Carmel d’Eugène Vintras (1807-1875) dont il hérite du pontificat, et entre aussi en contact avec B. Clément ( ? –1911) de l’Eglise johannite. Au concile de Lyon (1907), qu’il organise avec Fugairon, il se sépare de l’Eglise gnostique de Fabre des Essarts et fonde l’Eglise catholique gnostique (qui devient l’année suivante l’Eglise gnostique universelle) qui absorbe les chapelles johannite et carméléenne, dont il est élu patriarche (1907). Il en publie le Catéchisme gnostique à l’usage des fidèles (1908), collabore avec Fugairon à une Exposition de la religion chrétienne moderne (1909), et lance la revue Le Réveil gnostique (1907-1914). Mais conscient des difficultés posées par la validité des filiations marginales qu’il a recueillies, il prend contact (1912) avec Louis-François Giraud (1876-1950), qui l’ordonne prêtre (25 juillet 1912) et le consacre évêque (21 juillet 1913), avec la charge de co-adjucteur dans l’Eglise orthodoxe latine (qui deviendra l’Eglise gallicane). Il noue par ailleurs des relations avec l’Eglise arménienne, et s’insurge pour L'Arménie qui agonise (1915). Dès 1908, des liens sont tissés entre l’Ordre martiniste de Papus et l’Eglise gnostique universelle, qui aboutissent à la signature d’un traité d’amitié entre les deux organisations (1911) et lui permettent d’implanter l’Ordre martiniste à Lyon (1914). Initié dans la franc-maçonnerie, dans une loge lyonnaise du Droit Humain (1907), il y reçoit le grade de maître et le grade de rose-croix. Mais il quitte le Droit Humain (1919), après être entré à la Grande Loge de France (1918). Il figure aussi parmi les fondateurs de la loge La France (octobre 1917) de la Grande Loge nationale indépendante et régulière pour la France, qui pratique le rite écossais rectifié. Parallèlement, il est admis au rite de Memphis-Misraïm. Après la mort de Papus (1916), il collabore avec Charles Détré au développement de l’Ordre martiniste et des rites maçonniques marginaux. A la mort de Détré (septembre 1918), il lui succède à son tour à la grande maîtrise de l’Ordre martiniste (dont Victor Blanchard lui conteste la validité) qu’il réorganise en l’associant étroitement au rite de Memphis-Misraïm et à l’Eglise gnostique universelle, accessoirement à un Ordre de la Rose-Croix kabbalistique et gnostique qui revendique la filiation de l’Ordre kabbalistique de la Rose-Croix. Après avoir reçu (31 août 1919) une patente du Suprême Conseil des rites confédérés de Matthew McBlain Thomson (1854-1932) et une autre (10 septembre 1919) de Theodor Reuss (1855-1923) pour constituer un Souverain Sanctuaire du rite de Memphis-Misraïm pour la France, il développe conjointement l’Ordre martiniste, Memphis-Misraïm et l’Eglise gnostique universelle, tant en France que dans de nombreux pays étrangers où il désigne des délégués. Sous le nom de Société occultiste internationale, il réveille également le Groupe indépendant d’études ésotériques de Papus, dont il désigne des correspondants dans de nombreux pays. Il prétend par ailleurs détenir une succession directe de l’Ordre des chevaliers maçons élus coëns de l’univers, par l’intermédiaire des frères Bergeron, Bréban-Salomon, Edouard Blitz, et Carl Michelsen. Mais cette filiation repose vraisemblablement sur une confusion entre grande profession et succession coën, et Robert Ambelain a montré jadis qu’elle était erronée (cf. Robert Ambelain, Le martinisme contemporain et ses véritables origines, Paris, Les Cahiers de Destin, 1948). L’œuvre littéraire de Jean Bricaud témoigne de ses préoccupations occultistes, initiatiques et religieuses : J.K. Huysmans et le satanisme d'après des documents inédits (1912) ; Huysmans, occultiste et magicien, avec une notice sur les osties magiques pour combattre les envoûtements (1913) ; La guerre et les prophéties célèbres, étude historique et antique (1916) ; Le mysticisme à la cour de Russie (de Mme de Krudener à Raspoutine) (1921) ; La messe noire ancienne et moderne (1924); L'Abbé Boullan, sa vie, sa doctrine et ses pratiques magiques (1927), Les illuminés d'Avignon, étude sur Dom Pernety et son groupe (1927). Il collabore à de nombreux périodiques dont L’Initiation et Le Voile d’Isis, lance sa propre revue Les Annales initiatiques (1920-1939), publie une Notice historique sur le martinisme (1928), des Notes historiques sur le rite ancien et primitif de Memphis-Misraïm (1933) et un Bulletin officiel de ce dernier rite (1933-1939). Pour lui succéder à la tête de toutes les organisations qu’il dirige depuis Lyon, il désigne (1932) Constant Chevillon, qui le remplacera dans toutes ses fonctions en février 1934. Le corps de Jean Bricaud repose à Lyon, au cimetière de Francheville-le-Haut. Bibliographie : fonds Bricaud, Bibliothèque municipale de Lyon, ms. 6.120 ; n° spécial des Annales initiatiques, 1934 ; Mme J. Bricaud, « Jean Bricaud », L’Initiation, janvier-mars 1962, pp. 33-38 ; Robert Ambelain, « l’épiscopat de Mgr Jean Bricaud et sa succession », L’Initiation, avril-juin 1964, pp. 61-73 ; Serge Caillet, La Franc-maçonnerie égyptienne de Memphis-Misraïm, Paris, Dervy, 2003.

Serge CAILLET
Uræus
Uræus
Degré sur le forum : 95ème - Patriarche Grand Conservateur
Degré sur le forum : 95ème - Patriarche Grand Conservateur
Masculin Nombre de messages : 608
Localisation : La Ténèbre
Date d'inscription : 05/07/2010

Jean Bricaud Empty Re: Jean Bricaud

Ven 23 Mar 2012, 15:38

Portrait de Jean Bricaud
(11 février 1881, à Neuville-sur-Ain - 21 février 1934)
Il naît le 11 2 1881 à Neuville sur Ain (Ain). Employé du crédit Lyonnais dès ses 16 ans, après avoir été destiné par les parents à la prêtrise. A Lyon, il fréquente Elie Alta (le libraire Bouchet), le spirite et thérapeute Bouvier, l'élève d'Eliphas Jacques Charrot qui lui enseigne cabale et philosophie occulte. En janvier 1889, il correspond avec le Brahme Kopp-Robur, Sabéen, qui le dissuade d'embrasser une religion inassimilable par un cerveau occidental.

Synésius lui donne l'investiture du diocèse gnostique de Lyon Grenoble.

1907, il se sépare de Synésius; réunit les 4 églises gnostiques : johannique, carmélienne, néo-valentinienne, gnostique-moderne; fusion et création de l'église gnostique universelle dont le chef est Jean II Bricaud. ?? consacré par l'évêque Vincent (Papus), il se proclame en 1906 patriarche d'une partie de l'église gnostique sous le nom de Jean II; comme il se rattache à l'occident, Papus fait de cette église de Bricaud, l'église officielle du martinisme, Bricaud devient maçon du rite de Memphis Misraïm. Il est aussi un disciple de M. Philippe. Il a étudié les rites de Willermoz; il aide Téder, Blitz, ce dès 1911, pour pratiquer un recrutement plus rigoureux. 1912 : Monseigneur Giraud, Evêque Gallican, l'ordonne prêtre, le 25 juillet 1912; le 21 juillet 1913 il lui donne la consécration épiscopale à la Mine St Amand, près d'Ambert (Puy de Dôme). Dès lors les gnostiques possèdent une filiation apostolique authentique!

Il étudie les élus cohens, la stricte observance, le rite de Pernety, les Philalèthes, les philadelphes. Il enseigne : l'existence de dieu, existence du monde spirituel, immortalité de l'âme, établissement du royaume de dieu sur la terre, charité;

In principio erat Verbum, théorie de la dispersion, de la libération, de la Parousie et du rassemblement final, les sacrements libérateurs.

Explication de l'être, vie spirituelle, intellectuelle, matérielle; discrimination du bien et du mal, vaincre le mal, manifester le bien, rompre le cercle des métamorphoses construit par la catabole spirituelle pour rejoindre le cercle de l'être pur : la réintégration.

En 1914, Bricaud lance à Lyon le mouvement martiniste sur la base des accords de 1911 et les règles de recrutement de Willermoz et Antoine Pont son successeur; loge rue confort; Téder nomme Bricaud légat de l'ordre pour la province de LYON. Bricaud est aussi Grand Maître de Memphis, de l'ordre martiniste recteur rose croix, patriarche de l'église gnostique universelle, président de la société occultiste internationale. Il désigne Chevillon pour son successeur en septembre 1932; tombe malade en décembre 1933, meurt le 21 février 1934, obsèques religieuses le 24 à Francheville-le-haut près de Lyon. Les martinistes prêtent serment sur cette tombe à Chevillon qui est accepté par le souverain sanctuaire et regagne Paris où il était fixé depuis 1927.

Il aurait donné l'ordre formel à Paul Laugénie de conférer en juin 1939, place des Ternes, le premier degré d'associé libre du martinisme à Robert Ambelain.

Le successeur direct, à l'épiscopat, de Bricaud fut Victor Blanchard, Targelius, consacré le 5 mai 1918 selon le pontifical vieux-catholique.

Autres successions : Bricaud consacre Chevillon qui consacre Fayolle qui consacre Dupont Charles-Henry.
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum