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Ambelain par B. de MAILLARD Empty Ambelain par B. de MAILLARD

Mer 14 Mar 2012, 18:03
Robert Ambelain


Rencontre avec un Frère Aîné
Par Bertrand de Maillard








Ce n’est pas une petite affaire que de parler d’un homme de la stature de Robert Ambelain, non pas bien sûr de sa stature physique, il était plutôt de petite taille, mais de sa stature intellectuelle, spirituelle, ésotérique, et n’ayons pas peur des mots, occultiste. Etre surdoué en toutes matières, bénéficiant d’une mémoire prodigieuse qui lui avait permis d’acquérir une culture générale et une érudition peu communes -et cela en dehors de toutes études universitaires- il semble avoir été assisté, c’est là mon hypothèse (Robert Ambelain ne m’en a jamais touché mot), par une sorte de « daïmon », esprit familier qui le guidait dans ses recherches, comme ce fut le cas pour Stanislas de Guaïta.


Esprit positif et rationnel, cinq planètes en signe de Terre, sans être rationaliste, hyper intuitif, ce qui n’est pas contradictoire, il se référait souvent à la science officielle, non seulement comme base sur laquelle construire sa réflexion, mais peut-être aussi par complexe et regret de ne pas avoir fait des études scientifiques, et pour ce fait paraître sérieux en ses propos.



Homme de courage dans les commandos de la guerre 39-40, et dans l’insurrection de la capitale en 1944, il manifeste ce courage au quotidien, pendant l’occupation, dans son activité maçonnique clandestine, avec tous les risques que cela comportait.



S’il est vrai, par ailleurs, qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’opinion, il ne pouvait qu’être supérieurement intelligent, si l’on considère les volte-faces de sa pensée, et ce de façon subite. De l’Eglise Gnostique Apostolique qu’il avait fondée et dont il était le Patriarche à la trilogie : Jésus et le mortel secret des Templiers, La vie secrète de Saint Paul, et Les lourds secrets du Golgotha, quel abîme à franchir !



De la Bible comme référence habituelle au récent Secret d’Israël, de la doctrine de la réincarnation qui transparaît dans ses premiers ouvrages à une « certaine pérennité posthume », voilà quelques exemples, entre autres, de ses variations intellectuelles, sans parler du Camelot du Roi au délégué C.G.T. de la Société Five Lille.



Homme affable, bon vivant, bon convive, vrai hospitalier, ne dédaignant pas l’esprit gaulois, bon orateur, excellent écrivain au style agréable, il savait aussi manier la rigueur et la miséricorde, comme en témoignent ses relations tantôt amicales, tantôt autres (c’est un euphémisme !) avec des personnages disparus dont j’aurai à parler plus loin.



Mon premier contact avec Robert Ambelain remonte au 5 mars 1956, dans l’oratoire de Philippe Encausse, 46 boulevard de Montparnasse. Ce soir-là, il me transmet, ainsi qu’à Théo Brockly de Strasbourg et, si je ne me trompe, à Georges Crepin de Meaux, l’initiation libre de Supérieur inconnu. Impression inoubliable, sans doute supérieure en intensité émotive aux autres initiations reçues, même celle du 17 juin 1952 quand je reçois la lumière au sein de la R\L\ Spartacus et la tradition maçonnique au Droit Humain. Je viens alors de faire la connaissance d’un homme hors du commun, dont l’amitié ne se démentira pas pendant plusieurs décennies, et qui m’a profondément marqué par sa façon de penser, ses enseignements, sa logique.



Je m’honore d’avoir servi, sous sa direction, avec mes faibles moyens, la Franc-Maçonnerie de Memphis-Misraïm, à laquelle il avait redonné force et vigueur.



Le cursus maçonnique de Robert Ambelain se trouve présenté au début de son ouvrage paru en 1985, La Franc-Maçonnerie oubliée. J’en reprends ici l’essentiel :




  • Apprenti le 26 mars 1939 a la R\L\ La Jérusalem des vallées égyptiennes, Rite de Memphis-Misraïm. Son parrain n’est autre que Constant Chevillon.




  • Compagnon et Maître le 24 juin 1941, il est chargé par C. Savoire, R. Wibaux, R. Crampn et G. Lagrèze, tous hauts dignitaires du Rite de Memphis-Misraïm, du Rite Ecossais Ancien et Accepté, du Rite Ecossais Rectifié, de maintenir le Rite de Memphis-Misraïm dans la clandestinité. Il constitue, avec des membres de diverses obédiences ralliées à la résistance maçonnique, la Loge Alexandrie d’Egypte, puis plus tard son chapitre qui fonctionne de façon rituelle à son domicile. Pour mener à bien sa tâche, il recevra :

Ø Tous les degrés du Rite Ecossais Ancien et Accepté jusqu’au 33ème inclus.

Ø Tous les degrés du Rite Ecossais Rectifié y compris ceux de l’Ordre intérieur, Chevalier Bienfaisant de la Cité Sainte, Profès et Grand Profès.

Ø Tous les degrés du Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm, 95ème inclus.

Ø Tous les degrés du Rite suédois jusqu’au Chevalier du Temple.



Il sera nommé Grand Maître ad vitam pour la France et substitut Grand Maître Mondial du Rite de Memphis-Misraïm en 1943 et 1944. c’est en 1962 qu’il deviendra Grand Maître Mondial du dit Rite.



A la fin de l’année 1984, il démissionne et abandonne sa fonction. Il devient Grand Maître Mondial d’Honneur du Rite de Memphis-Misraïm.



Parmi les autres titres qui lui furent conférés, citons : Grand Maître d’Honneur du Grand Orient Mixte du Brésil, Grand Maître d’Honneur de l’ancien Grand Orient du Chili, Président du Suprême Conseil des Rites Confédérés pour la France, Grand Maître pour la France du Rite Ecossais Primitif (Early Grand Scottish Rite).



Je ne trouve pas trace dans mes souvenirs de l’activité maçonnique de Robert entre la Tenue solennelle de la R\L\ Alexandrie d’Egypte, en février 1945 dans les locaux de la Grande Loge de France, sous la présidence de Michel Dumesnil de Grammont, et les années 60. il fréquente probablement des loges du Grand Orient de France et surtout du Grand Collège des Rites. En effet, à la suite de malentendus, les relations avec la Grande Loge de France sont difficiles.



C’est en 1958 que se produit un événement important : un certains nombre de FF\ de la Grande Loge Nationale Française quittent cette obédience, considérant comme usurpé le qualificatif de « française » de cette obédience, vu la majorité d’américains et d’anglais que l’on y rencontre à l’époque en raison de la présence des troupes de l’O.T.A.N. en France. D’autre part, la nature des travaux ne correspond pas à leurs aspirations. Ils fondent ce qui est actuellement la Grande Loge Traditionnel et Symbolique OPERA, du nom de l’avenue où se trouve le Cercle Républicain qui leur sert de temple provisoire. Très vite, Robert Ambelain, Philippe Encausse et leurs fidèles respectifs, vont intégrer OPERA où deux loges, La France et L’Arche d’Alliance, seront des foyers martinistes. Ils retrouveront là quelques grands noms comme Pierre de Ribeaucourt, son fils Edouard, Vincent Planque, Victor Michon, Massiou, etc. Dans les années 60 se constitue le Grand Prieuré Martiniste. C’est l’occasion pour certains de recevoir les hauts degrés du Rite Ecossais Rectifié, Maître Ecossais de Saint-André, Chevalier Bienfaisant de la Cité Sainte, voire la Profession et la Grande Profession.



En 1960 se produit un événement important. Sentant sa vie prochaine, Charles Henry Dupont qui détient la succession régulière de Memphis-Misraïm, du Martinisme (l’Union des Ordres Martinistes a été réalisée peu avant) et de l’Eglise Gnostique de Jean Bricaud, convoque Robert Ambelain chez lui, à Coutances et, en présence de témoins, Irénée Séguret, Paul Corcellet et Philippe Encausse, transmet tous ses pouvoirs à Robert. Deux mois plus tard, en octobre 1960, Charles Henry Dupont décède.



En mars 1962, ou 63, dans un temple de la Grande Loge de France, a lieu le réveil du Rite de Memphis-Misraïm. La Loge Hermès devient Loge-Mère du Rite. Installée dans un temple du Grand Orient de France, rue Ramey, elle émigrera rue Froidevaux, avant d’autres locaux, jusqu’aux locaux actuels à Saint-Mandé. Robert Ambelain, Victor Michon, Jean Pierre T.rtr., Albert Cools, votre serviteur et bien d’autres la dirigeront. Des travaux de valeur y seront présentés, bien souvent par Robert Ambelain.



Dans l’année 1965, arrive un F\ du Grand Orient de France, Albert Cools qui, semble t-il, aura une certaine influence sur Robert. Est-ce une coïncidence, mais c’est à partir de 1966 que Robert commence les études qui se concrétiseront dans la trilogie d’ouvrages énoncée ci-dessus.



Nous avons droit en tenue à la primeur de certains chapitres, mais aussi à des commentaires enthousiastes au fur et à mesure de ses découvertes, lorsque nous dînons après les tenues en petit comité dans un restaurant du Châtelet. Un exemple : « Vous savez, mes Frères, je viens de découvrir que Jésus avait un jumeau, Thomas le didyme (du grec didumos, jumeau) ». Bien entendu, pour lui, l’origine de Jésus n’était pas celle que l’on nous enseigne. Il était le fils de Judas de Gamala, le héros de la révolte du Recensement.



Ces études sur le Christianisme vont modifier l’orientation de Robert, mais elles seront aussi une source de dissensions parmi les maçons martinistes ou gnostiques, et donc chrétiens. Les uns suivront Robert, les autres demeureront outrés par ses prises de position. Quant à lui, il saura tirer les conclusions de ses nouvelles convictions.



En 1968, il « excommunie » le martinisme de Philippe Encausse en créant l’Ordre Martiniste Initiatique. De même, il transmet tous ses pouvoirs de Patriarche de l’Eglise Gnostique Apostolique, qu’il a fondée, à André Mauer. Ses relations avec Philippe Encausse vont se détériorer. Il y a déjà eu des heurts dans le passé. Philippe parlera des « crachats sur le Christ Jésus » à propos du livre de Robert, Jésus ou le mortel secret des Templiers (titre qui avait été choisi par Robert après consultation de ses intimes, dont moi-même). Tout finira par s’apaiser à partir de 1975 jusqu’à la mort de Philippe en 1984.



Avec Jacques Duvielbourg, les rapports seront folkloriques. Deux personnages de forte dimension se retrouvent face à face : bien sûr, à propos du livre précité.



Jacques, évêque gnostique ne saurait être d’accord, mais également sur le sujet des pratiques magiques. J’entends encore Robert m’appelant un matin au téléphone : « Tu sais, cette nuit, j’ai eu des angoisses et des palpitations. Or hier, Jacques m’a appelé et je n’entendais dans l’appareil que son souffle très fort, sans parole, c’était pour établir le lien. Il travaillait contre moi. » Guerre des mages en miniature ! Mais quelques temps après, Robert et Jacques tombaient dans les bras l’un de l’autre. Il en sera de même avec d’autres FF\ dont je tais les noms car toujours présents, bien vivants, parmi nous.



Les relations de Robert avec les obédiences maçonniques seront de la même veine. Nous avons vu que la première tenue de la Loge Alexandrie d’Egypte, après la libération, se tient dans un temple de la Grande Loge de France, rue Puteaux. Or, par la suite, il ne semble pas que Robert ait été considéré persona grata rue Puteaux.



Certes, il y sera toujours reçu avec les honneurs, mais les FF\ de Memphis-Misraïm ne serons reçus dans les temples de la Grande Loge de France que récemment. D’après les écrits de Robert, il semble bien qu’un malentendu se soit installé dès le départ et qu’en raison de son activité clandestine pendant la guerre, il ait cru pouvoir reprendre à son compte la direction de plusieurs obédiences, ayant reçu toutes les initiations des différents rites et mission de les sauvegarder. Il ignorer alors qu’à Alger, la plupart des obédiences avaient reconstitué leurs états-majors, préparant leur retour en métropole.



Avec le Grand Orient de France, les relations sont paradoxalement meilleures et il en fréquente les ateliers, mais plutôt ceux du Grand Collège des Rites. Certes, entre Memphis[1] et le Grand Orient de France existent des accords anciens (1862 quand Marconis de Nègre fait allégeance au Maréchal Magnan Grand Maître du Grand Orient de France et restreint les degrés du Rite à 33…), mais il est un fait qu’entre une obédience à tendance générale rationaliste et une obédience ultra spiritualiste il ne peut guère y avoir de concurrence…



Avec OPERA, les relations resteront bonnes, mises à part les turbulences créées par ses ouvrages sur le christianisme et ses appréciations sur les Convents de Wilhemsbad et Lyon.



Avec le Droit Humain, Robert va donner toute sa mesure. Le Droit Humain exclut-il une sœur qu’il en fait immédiatement la Vénérable Maîtresse de la première Loge d’Adoption du Rite, la Loge Hathor. Protestation de la rue Jules Breton ? Robert s’attache à démontrer « l’irrégularité originelle » de cette obédience. Ce qui ne l’empêchera pas d’y présenter sa fille qui y sera reçue, comme il sera reçu lui-même en visiteur à plusieurs reprises. Mais Robert Ambelain récidivera en acceptant pour la loge d’adoption la compagne d’un F\ de la Loge Hermès. Cette deuxième S\ en rupture de ban avec le Droit Humain, sera expulsée séance tenante de la rue Breton.



Plus tard, il sera encore le premier à reconnaître la Grande Loge Mixte Universelle, scission du Droit Humain entraînée par la S\ Braud et le F\ Jallu.



Parmi les cinquante et quelques livres écrits par Robert, trois seulement concernent la Franc-Maçonnerie. Je laisse de côté l’ouvrage La Franc-Maçonnerie occultiste et mystique : le Martinisme, tant il s’agit d’une branche particulière de la Franc-Maçonnerie dans le concert maçonnique général. Robert publie donc, en 1967, Cérémonies et rituels de la maçonnerie symbolique, ouvrage plusieurs fois réédité.



C’est le résultat des décisions d’un Convent du Rite, en 1965, et de l’accord de deux obédiences, le Grand Orient de France et le Droit Humain. L’idée est de fixer ne varietur les rituels, même si des détails pourront être modifiés, afin de couper court aux altérations fondamentales ou aux fantaisies de certaines loges, car le dépôt légal garde trace de tous les livres ou journaux. Il s’agit de plus de montrer aux adversaires de la Franc-Maçonnerie que nous n’avons pas de véritables secrets, le seul véritable secret mçonnique étant en notre cœur.

Le deuxième ouvrage maçonnique est Scala Philosophorum ou la Symbolique maçonnique des Outils, réédité sous la simple seconde partie du titre. Ouvrage capital qui va bien au-delà du symbolisme classique vers l’interprétation ésotérique et alchimique des trois premiers degrés maçonniques, basée sur le schéma de la Tétractys pythagoricienne. Ce texte est à étudier par tout maçon épris de connaissance, et particulièrement par les maçons de Memphis-Misraïm.



Enfin, troisième livre, La Franc-Maçonnerie oubliée étudie, chapitre après chapitre, de nombreuses questions importantes : les origines compagnonniques opératives de la Franc-Maçonnerie et le passage de l’opératif au spéculatif. Y est abordé également le hiatus entre la Franc-Maçonnerie stuardiste avec ses loges venues de France au côté de Jacques II après la chute des Stuart, et la Franc-Maçonnerie orangiste avec la constitution de la Grande Loge d’Angleterre en 1717, les Constitutions d’Anderson et le rôle de Désaguliers. Plusieurs chapitres s’attachent à démontrer l’irrégularité fondamentale de la « Rome » de la Franc-Maçonnerie, celle qui prétend précisément être la seule régulière et dicter sa loi à toute la Franc-Maçonnerie, cette Grande Loge Unie d’Angleterre dont les lointains fondateurs, Désaguliers et Anderson, n’avaient même pas été initiés convenablement. Il fallait oser. Robert Ambelain osa !



De même, Robert Ambelain réalisa une analyse critique de la légende d’Hiram et de son introduction dans les rituels de Maîtrise maçonnique, ce qui en fait selon lui un rite luciférien. De nouveau, Robert montre sa faculté d’adaptation, si l’on songe à ce qu’il a écrit sur la possession du nouveau Maître maçon par l’esprit et l’égrégore de la Maçonnerie, libérant le nouvel initié de ses préjugés antérieurs.



Robert Ambelain a dit, et écrit, que la Franc-Maçonnerie, comme toutes les institutions humaines en cette fin de siècle, subissait la décadence ambiante. Nous sommes bien obligés de constater la perspicacité de son observation. C’est une raison supplémentaire pour que les francs-maçons sincères, épris de symbolisme et d’ésotérisme, oeuvrent pour que la Tradition perdure et qu’enfin, l’Ordre s’installe sur le Chaos.





T\Ill\F\ Bertrand de MAILLARD








[1] Memphis et non Memphis-Misraïm qui n’ont été réunis qu’en 1881 par Garibaldi. Mais en 1862, Misraïm et Memphis sont en conflit. Alors que Marconis de Nègre, en perte d’influence, est ravi de répondre à l’appel du Maréchal Magnan (initié dans la même journée du grade d’Apprenti au 33ème degré !), Misraïm refuse avec hauteur la proposition (ou plutôt l’ordre) de rejoindre le Grand Orient de France, attitude qui sera imitée par le Grand Commandeur Viennet du Rite Ecossais Ancien et Accepté.
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