Memphis-Misraïm
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remy
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Constant Chevillon Empty Constant Chevillon

Mar 26 Aoû 2008, 22:30
C’était un homme comme on a peu l’occasion d’en rencontrer. Penseur profond et travailleur infatigable, homme de conviction, il sut mettre en pratique l’enseignement des Ordres initiatiques et spiritualistes auxquels il appartenait .
Après avoir fondé l'Attique, une société littéraire (1911), une rencontre avec le poète-astrologue Jean-Baptiste Roche, l’oriente vers l'occultisme. Il entre dans la franc-maçonnerie (vers 1913-1914) fait la connaissance (avant 1914) de Gérard Encausse dit"Papus" et (vers 1914) de Jean Bricaud qui le reçoit dans l'Ordre Martiniste (14 décembre 1919), très probablement après l'avoir initié à la Franc-Maçonnerie égyptienne de Memphis-Misraïm. Admis au Suprême Conseil de l'Ordre martiniste (10 mars 1921), sans doute est-il dans le même temps reçu au 95e degré du rite de Memphis-Misraïm (1923 au plus tard). Il seconde désormais Bricaud dans la direction de différents ordres, et celui-ci le désigne comme "substitut grand maître" (vers 1932).
A la mort de Bricaud (21 février 1934), il lui succède dans toutes ses fonctions : grand maître de l’Ordre martiniste, grand maître du rite de Memphis-Misraïm, recteur de la Rose-Croix kabbalistique et Gnostique. Il hérite de même, du patriarcat de l’Eglise gnostique universelle et, comme Bricaud avant lui, reçoit de Mgr Louis-François Giraud la prêtrise (3 novembre 1935) puis la consécration épiscopale (5 janvier 1936), sous le nom de T Harmonius.
Reprenant la direction (1934-1939) de la revue Annales Initiatiques, il poursuit le développement de ces différentes organisations, en France et dans de nombreux pays, s’oppose aux séparatistes unis à Bruxelles sous les auspices d’une Fédération universelle des ordres et sociétés initiatiques (FUDOSI) (août 1934) qui conteste ses pouvoirs, et noue à son tour de nombreux contacts à l’étranger, notamment avec le Suisse Hans Rudolf Hilfiker-Dunn ( ? -1955) et l’Américain R. Swinburne Clymer (1878–1966) avec lequel il fonde (20 mars 1939) la Fédération universelle des ordres, sociétés et fraternités des initiés (FUDOSFI).
Après l’interdiction des sociétés initiatiques par le Gouvernement de Vichy (13 août 1940),il tient des réunions maçonniques dans la clandestinité, bravant le danger.
Tout cela jusqu'en 1944, où arrêté par le gouvernement de Vichy ; il meurt tragiquement.
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Constant Chevillon Empty Re: Constant Chevillon

Mar 25 Nov 2008, 19:34
Quelqu'un aurait il des éléments sur le fait (c'est une rumeur peut être infondée) que Chevillon, sentant que la milice reviendrait le chercher après l'avoir fait arrêter une première fois, aurait déposer ses archives personnelles au GODF ???
Louis
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Constant Chevillon Empty Re: Constant Chevillon

Mar 25 Nov 2008, 23:40
eques_a_magdalena a écrit:Quelqu'un aurait il des éléments sur le fait (c'est une rumeur peut être infondée) que Chevillon, sentant que la milice reviendrait le chercher après l'avoir fait arrêter une première fois, aurait déposer ses archives personnelles au GODF ???

Quelqu'un a déjà parlé de ça sur ce forum, je ne sais plus qui...
Uræus
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Constant Chevillon Empty Une parabole de la Maçonnerie symbolique par Constant CHEVILLON

Mer 14 Mar 2012, 17:56
Une parabole de la Maçonnerie symbolique
Constant CHEVILLON




Dans une étude récente, nous avons examiné le sens initiatique des épreuves et dégagé l'orientation philosophique et morale par elles imposée à l'Apprenti-maçon.
II importe de sonder le problème plus profondément encore et de mettre chaque adepte en présence de la signification vraiment ésotérique de son ascèse personnelle. Par là seulement, il pourra se rendre compte du chemin à parcourir et de l'esprit vivifiant caché sous les voiles de la doctrine. De toute évidence, comme on va le voir, cette intelligence supérieure de la voie maçonnique convient à la seule élite, aux hommes de volonté dont la raison et l'entendement peuvent surclasser les contingences ordinaires de la vie humaine.

La Maçonnerie, depuis ses lointaines origines, a toujours été appelée : Science royale, Art royal. Or, ces deux termes se complètent mutuellement, car la Maçonnerie est une science par la Gnose voilée sous les symboles et un art par la proportion, par le rythme qu'elle introduit dans les données de la science, en les réalisant sur le plan vital, sur le plan éthique et finalement sur le plan social. Par ce rythme, en effet, et par cette proportion, la beauté, sous tous ses aspects, est infusée dans la matière humaine, et la beauté est royale par destination, car elle se révèle, dans ses multiples manifestations, aux âmes nobles, aux belles intelligences et aux grands cœurs à l'exclusion des autres. Mais, entendus dans ce sens, l'art et la science ont aussi un autre nom, c'est le Grand Œuvre, objet de l'alchimie. Le Grand Œuvre peut se réaliser sur les trois plans de la nature. Sur le plan matériel, c'est la transmutation des métaux vils en or, en d'autres termes, la découverte de la Pierre philosophale. Sur le plan animique, c'est la recherche d'un équilibre constant des forces vitales, la découverte de la panacée et de l'élixir de longue vie. Sur le plan spirituel, c'est la stabilisation de la conscience dans les hautes sphères intellectuelles, c'est la découverte de l'élixir de vie, ou, plutôt, d'immortalité.
Ainsi le maçon est un alchimiste, mais dans ce dernier sens seulement. II ne travaille pas à la transmutation des métaux : son labeur quotidien consiste à perfectionner son humanité, à purifier, à développer sa conscience, pour en faire un feu vivifiant, un feu inextinguible.

Il ne s'agit point, ici, d'étudier l'arbre maçonnique dans ses ultimes ramifications ; nous nous contenterons d'explorer les grades du porche. Ils contiennent tout, du reste, dans leur riche substance et se prêtent à des synthèses de plus en plus vastes dont les degrés subséquents sont les formules adéquates.
Sous quels symboles la Maçonnerie a-t-elle voilé la route de l'immortalité ? Sous le couvert des phénomènes naturels dont le flux incessant est à notre portée immédiate. La carrière du maçon, en effet, est assimilée au mouvement diurne de la terre sur son axe et à une révolution complète autour de notre soleil, c'est à dire à ces divisions temporelles qu'on nomme : le jour et l'année. Ces deux symboles, de fait, sont une seule et même chose ; ils se répondent membre à membre, comme dans une équation algébrique bien équilibrée.
Le jour, pour le maçon, comporte cette partie du temps, qui s'écoule entre le lever et le coucher de l'astre-roi ; il se calcule sur la période idéale de l'équinoxe, moment où la lumière et les ténèbres sont réparties avec équité sur l'ensemble d'un hémisphère. L'Apprenti engagé arrive à la Maçonnerie pour voir poindre la lumière au-dessus de l'horizon. II a les pieds dans la nuit et son œil est frappé par le rayon lumineux. Tout autour de lui est enfoui dans l'ombre, mais la lumière s'accroît de minute en minute, chaque chose perd progressivement sa forme fantômale et revêt son aspect réel, s'échauffe, vibre et chante sous le baiser du soleil vivant. L'âme de l'Apprenti se revêt en même temps d'un manteau d'allégresse, car sa terreur et son angoisse deviennent amour et certitude. Or, le temps d'apprentissage va de 6h à 9h du matin ; le soleil, alors, chasse les miasmes de la nuit, résorbe la rosée et réchauffe les sillons. De 9h à midi, le compagnon se met à la besogne ; il ameublit la terre, il sème, il plante, il élague et redresse, il prépare la récolte future. Et le soleil vient au zénith pour féconder et mûrir ; le maître apparaît dans la moisson jaunissante et dans la vigne en fleurs. A ses mains expertes le vrai travail est confié, celui de préserver les fruits et de les récolter à la maturité totale. Il accomplit sa tâche en deux temps, de midi à 3h et de 3h à 6h. Au premier temps, c'est l'apogée de la lumière et de la chaleur, sa sève plus ardente monte jusqu'aux fruits, les nourrit et les dore : c'est la vie dans son complet épanouissement, la vie féconde, espoir des futures récoltes. Au second temps, c'est la cueillette : le soleil à son déclin va rentrer dans sa période d'apparente passivité ; de l'orient les ténèbres montent pour le sommeil et la mort.
Cette allégorie s'adapte exactement, en raccourci, à la révolution annuelle de notre planète. L'apprenti, c'est aussi le printemps, la moisson qui lève et fleurit ; le compagnon, c'est l'été, les fleurs font place aux fruits ; la maîtrise, c'est l'automne, la maturité complète, la fin du cycle. Et l'automne glisse à l'hiver, c'est-à-dire aux bras de la mort. Mais le maître n'est plus l'apprenti, il a emmagasiné la récolte, il pourra parcourir le champ des ténèbres pour atteindre le renouveau, sans guide et sans autre soutien que les provisions amassées au cours des grands travaux de midi à la nuit.
La Science alchimique n'est-elle pas le symbole concret de cette abstraite activité maçonnique ? On ne peut en douter. La matière appelée à devenir de l'or se revêt dans le creuset d'une couleur noire, c'est le corbeau ; les germes métalliques sont comme putréfiés et morts. Ainsi l'apprenti enfermé dans la chambre de réflexion est dans les ténèbres, au milieu des ossements et des débris de cercueils, car on ne peut passer du cercle profane au cycle de la lumière sans traverser le royaume de l'obscurité et de la mort. Mais la matière en putréfaction renferme en elle la puissance de renaître, de se revivifier ; elle endosse successivement toutes les couleurs de l'arc-en-ciel avant de refléter la couleur jaune, image de la lumière parfaite, polarisée par le prisme vital. L'apprenti, comme elle, possède un principe de régénération, la lumière de sa conscience. Les ténèbres voudraient l'absorber, mais il la conserve jalousement et, grâce à elle, il arrive à la porte du temple. Il est alors soumis au feu philosophique. Ce feu, c'est l'enseignement oral du maître de la Loge, ce sont les épreuves et les voyages à travers les éléments, origine de son expérience personnelle. Il voit alors apparaître la rouge lueur de l'aube. Puis, le feu poursuit son œuvre ; à chaque étape de l'opération, comme dans l'alchimie, la lumière prend une teinte différente et plus vive. Enfin, c'est l'apogée, la lumière est totale, sans trace de mélange ; la transmutation est accomplie, il a réalisé en lui l'or pur des philosophes, la divine sagesse, la vraie science a mûri dans son intelligence et dans son cœur.
Mais, ce n'est pas tout. A l'apogée succède le déclin, non pas de la science, mais de la vie individuelle, rançon de notre état humain. Et le maître est mis en présence de la grande loi des alternatives dont la mort est l'un des pivots. En effet, comme toute vie s'en va inexorablement vers la mort, celle-ci est une porte ouverte sur une vie nouvelle. L'être s'épanouit à la lumière du soleil et se concentre à l'état latent dans la nuit du tombeau. Vie et mort sont des étapes successives sur la voie indéfinie de la vie éternelle.
Or, le maître, comme nous l'avons dit, n'est plus un apprenti, il n'accomplit plus le ténébreux trajet dans la même inconscience, il n'a plus besoin d'adjuvant extérieur, il possède un viatique et il renaîtra bientôt sur un plan plus élevé du monde des idées. Tel est le sens profond de la légende d'Hiram, semblable de tous points à la légende d'Osiris, à celle de l'Yma avestique, de l'Yama hindou et du Min-Adam des plateaux caucasiens. Sur la tombe du maître, en effet, on plante le rameau d'acacia, le rameau d'or des initiés. Sous l'écorce de l'arbre, dans son cœur, sommeille le feu de la résurrection, le feu vital et spirituel qui, plus tard, à l'intersection des deux branches de la croix idéale, s'épanouira en cinqjetslumineux,symboles de l'étoile flamboyante.
Pour pénétrer dans l'ésotérisme de la Maçonnerie du porche, nous avons fait appel aux procédés de la science alchimique. N'est-ce pas un rapprochement gratuit, une assimilation forcée et conventionnelle ? Non. La matière première du Grand Œuvre, le corbeau, n'est pas autre chose que la pierre brute, image de l'apprenti. Comme le feu philosophique va commencer à épurer la matière, le maillet et le ciseau contribuent à dégrossir le bloc informe sorti de la carrière ; les deux méthodes et leurs résultats sont identiques. La matière doit s'affiner progressivement dans le creuset, il faudra de même, par un travail parallèle, opérer le calibrage de la pierre. C'est pourquoi le compagnon copie, en quelque sorte, les métamorphoses réalisées au sein de l'Athanor. Au maillet et au ciseau, il ajoute d'autres outils : la règle, l'équerre et le compas. Avec leur aide, il détermine les arêtes, les angles et les courbes : d'un moellon brut il fait une pierre cubique, susceptible d'être utilisée dans la construction du temple. Ici, encore, la corrélation et la signification de l'activité sont semblables.
Quant au maître, il n'a plus besoin d'outils spéciaux, il a réalisé en lui la Pierre cubique à pointe, il est lui-même la poudre de projection, la pierre angulaire de l'œuvre. Aussi, on place dans sa main la branche d'acacia réceptacle du feu latent qui informe toute vie nouvelle. Et c'est pourquoi, lorsqu'il prononce la parole : « Je connais l'acacia », il ne dit pas une chose sans portée, il fait appel à la loi du retour, germe de l'avenir.


Annales Initiatiques – juin 1937
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Constant Chevillon Empty LETTRE A MARCELLE

Ven 23 Mar 2012, 15:30
LETTRE A MARCELLE


Paris le 17 septembre 1939. Le soir.


Ma chère et grande amie.

Votre lettre du 13 m'est parvenue aujourd'hui ; il y a une légère amélioration, 4 jours de trajet au lieu de 7. Je vous ai écrit hier soir pour répondre à votre lettre du 9, je vous écris à nouveau ce soir pour qu'il n'y ait pas trop d'intervalles dans la réception des nouvelles ; ce silence, lourd de toutes les inquiétudes humaines est parfois angoissant et il faut une forte dose de sérénité pour y résister.

Merci de tous les renseignements que vous me donnez sur votre séjour forcé à St-Jean aux Bois. Je pourrais ainsi vous suivre tout le long du séjour et me mêler à vos occupations, à vos méditations, partager mieux votre pensée. Je vois le petit ruisseau courir à travers une prairie verte, ombragé de place en place et je suis votre silhouette sur ses bords capricieux ; elle va se perdre dans les frondaisons propices aux pensées sereines comme aux douleurs cachées et je respire un peu le calme que vous vivez. A Paris, ma bonne amie, rien de tout cela, la vie est plus électrique que jamais, car il faut faire vite tout ce que l'on fait. La foule, malgré les exodes, est toujours compacte dans les centres de travail ; la guerre lointaine est toute proche, elle est multipliée par une foule de contacts auxquels nul ne peut échapper. La nuit, heureusement, étend sur toutes choses une ombre mystérieuse, des ténèbres opaques envahissent l'immense cité, que les étoiles, dans leur splendeur, contemplent curieusement. C'est à cette heure que je travaille, ma pensée s'abstrait de l'ambiance redoutable et la lumière vient à moi, des régions où nul ne peut l'éteindre, elle me vient avec un peu de vous, avec un peu de tous nos frères qui peinent là-bas derrière l'horizon noir.

Les quatre éléments, ma grande amie, ont un principe fluidique ; sur le plan astral, ils sont purement subtils et sont une seule et même chose. Les nécessités de l'involution ont déterminé dans leur sein une cohésion de plus en plus compacte et grossière pour aboutir à l'élément terre, au-dessous duquel il n'y a rien sinon la dispersion sur le néant. La + les symbolise et les réunit en son centre, c'est pourquoi le Maître des Maîtres est mort sur la + pour permettre la reconstitution de la synthèse, c'est le mystère de la Rédemption. Voyez à ce sujet le pentacle d'Eliphas Lévi, dans la Clef de Grands Mystères, celui que je vous ai montré à Reims.
Tous les jours, je pensais à vous particulièrement. Amitiés à tous les vôtres. Je vous embrasse avec toute mon affection et tout mon cœur.

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